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A la manière d’Esope et de Phèdre

par Emilie Pavy

Salvete !
Après avoir étudié des textes d’Esope et de Phèdre, les latinistes de 4ème ont rédigé des fables qu’ils ont illustrées de mosaïques en papier à la mode antique.
Voici un aperçu de leur créativité.
A retrouver exposée au CDI la semaine prochaine.
Valete !

Le Scorpion et le Crabe
Le scorpion ayant très soif,
se rendit au point d’eau le plus proche .
Il y trouva le crabe
déjà en train de s’abreuver.
La bête au dard empoisonné lui ordonna ceci :
« Pars de cette mare, bête insignifiante ! »
Le crustacé des mers, étant vexé, lui répondit ceci tandis qu’il s’enfonçait dans les eaux :
« Scorpion prétentieux, viens me déloger, si tu l’oses. Ah oui, j’oubliais : tu ne sais pas nager ! »
Le scorpion, blessé en son honneur, partit, honteux.
Le scorpion aura appris ce jour-là qu’il ne faut pas faire aux autres ce que l’on ne veut pas qu’on nous fasse.
Laurine et Claire

L’éléphanteau et la souris
Une souris se promenait dans une forêt quand soudain un éléphanteau surgit de nulle part.
La souris ayant eu très peur dit à l’éléphanteau :
"Je me vengerai ! Me faire peur juste parce que je suis petite, c’est injuste !"
L’animal à triple étage rit au nez de la souris et lui dit :
"Jamais tu ne pourras me faire peur ! Je suis le plus courageux !"
Cet après-midi-là , l’éléphanteau s’arrêta boire à une rivière entourée de hauts rochers. Comme le soleil éclairait le sommet de l’un d’eux, la mangeuse de fromages monta et quand l’éléphanteau se retourna, il vit une ombre énorme dans une posture terrifiante ! Il courut alors le plus vite possible pour s’éloigner du monstre.
La souris toute contente pensa que chacun doit supporter patiemment ce dont il a donné l’exemple.
Rachel

Le Singe et le Renard
Il y avait, au bord de la mer, un singe qui mangeait des bananes. Malheureusement pour lui, ses fruits préférés tombèrent un jour de l’arbre où il se trouvait.
Or, un renard qui passait par là vit tomber ces croissants jaunes devant lui.
Peu après, le mangeur de bananes lui demanda de lui rendre ses jolis fruits jaunes contre un service qu’il lui rendrait dès qu’il en aurait l’occasion.
L’animal rusé des bois lui répondit :
"Tu es bien trop faible pour me rendre un service utile à mes yeux" et il jeta la nourriture préférée du singe à la mer.
Le singe, en colère, descendit de son arbre et se jeta sur cet animal qui l’avait insulté. Le renard, surpris et bousculé par le poids du singe, roula dangereusement sur le bord de la falaise, puis tomba dans l’eau. Comme il ne savait pas nager, il appela au secours le singe. Celui-ci répliqua :
"Je croyais que tu avais dit que j’étais trop faible pour t’aider, alors désolé, je ne peux pas te secourir"
Quiconque machine des fourberies contre autrui devient le premier artisan de son malheur.
Mateo et Gabriel


La Grenouille et le Chat

Une grenouille, dit-on, avait invité la première le chat à un concours de nage pour gagner des gâteaux.
Le félin domestique ayant peur de l’eau, perdit le défi et donc les gâteaux. Le matou, énervé, tint alors ses propos à la grenouille :
« Â Je vais me venger, tu n’es qu’un simple têtard.  »

Un jour, le chat à son tour, invita la grenouille à un concours de pelote de laine, pour le double des gâteaux.
La grenouille, les mains visqueuses, s’accrochait à la pelote. Le chat, quant à lui, la déroulait comme une tornade. Il prit les gâteaux et s’en alla, jetant un regard froid à la grenouille.
Chacun doit supporter patiemment ce dont il a donné l’exemple.

Lucas, Roxane et Romane

Le Serpent et le Sanglier
Le jeune serpent qui vivait en haut d’ un arbre dans la jungle vit un sanglier qui marchait mangeant des baies et des feuilles. La bête rampante qui avait une faim de loup descendit de l’ arbre et lui tint ces mots :
 Monsieur le sanglier, vos défenses sont si grandes qu’ avec elles rien ne vous résiste, et votre crinière surpasse celle du roi de la savane .
La bête préférée des Gaulois était tout content d’ être mis en valeur et avait baissé sa garde. Le serpent lui sauta alors dessus, l’avala puis dit :
 Monsieur le sanglier, sachez que la vraie force ne vient pas du physique mais du mental.
Julien et Maxence

Le Serpent et le Scorpion
Par un après-midi ensoleillé,
Dans un désert enflammé,
Le scorpion et le serpent
Se battaient sous le soleil ardent.
Dans le combat acharné,
Le dard de l’empoisonneur fut semé.
La rampante bête lui tint alors ces propos :
"Cher ami, comment va votre carapace ?
 Très bien ! Et vos écailles, comment vont-elles ?
 Et votre dard comment se porte-t-il, lui ?"
Le scorpion, alors, s’aperçut
Que son dard avait disparu.
Dans sa hâte de le retrouver,
Il s’écorcha à ce dernier.
Pris par le poison,
Il s’évanouit, en pâmoison.
Quiconque machine des fourberies contre autrui devient le premier artisan de son malheur.
Adèle, Rosalie et Lucie

Le Lion et l’Eléphanteau
Un petit éléphanteau, perdu au milieu de la savane, demanda son chemin :
 Bonjour monsieur le lion, pouvez-vous m’indiquer le chemin qui mène à mon village ?
Le roi des animaux, attiré par cette proie vulnérable, usa de ses ruses.
 Bien le bonjour petit éléphant, je vais te mener à ton village.
Le lion conduisit l’éléphanteau à l’écart des autres villages pour le croquer. Il ouvrit sa large gueule et s’apprêta à dévorer le petit à longue trompe mais il se fit arrêter dans son élan par d’autres éléphants.
Après cet incident, toute la savane fut au courant.
Or, un jour, le lion, perdu, demanda à un zèbre :
- Eh ! Toi ! Montre moi le chemin de la rivière !
Le zèbre, d’abord choqué par ce langage familier, lui indiqua un sentier parsemé de dangers.
Alors le lion se retrouva au milieu de buffles enragés.
Chacun doit supporter patiemment ce dont il a donné l’exemple.
Gabrielle et Margaux

Le Rat et la Souris
Il existait, dans un village, un gros rat avare possédant une grande richesse.
Mais sa voisine, la souris, elle, était très généreuse malgré sa grande pauvreté, et prenait plaisir à aider les gens.
Un jour, la souris offrit un gâteau au rat avec ses propres ressources ; et alla toquer à sa forteresse.
<> s’exclama t-elle.
Le gros rat la toisa d’un air hautain.
<>
La souris partit en courant les yeux pleins de larmes, puis se cogna contre Monsieur le lièvre le chef du village.
<>
La souris lui raconta tout…
Le chef du village, pris d’une grande colère contre le rat, lui enleva toute sa fortune, puis la redistribua à la souris.
Le rongeur avare devint pauvre et regretta toutes ses actions.

Quiconque machine des fourberies contre autrui devient le premier artisan de son malheur.
Lilah, Janelle et Alix

Portfolio

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