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Il était une fois le royaume Jean-Monnet…

par Emilie Pavy

Voici des contes écrits par des élèves de 6e lors d’une séquence d’écriture en AP sur le thème du conte. Il faut bien sûr lire ces écrits avec humour !

Bonne lecture !

 

L’ogresse de la cuisine

Il était une fois, un royaume merveilleux qui s’appelait Jean-Monnet où se dressait un château bleu et rose pastel, qui scintillait de milles feux. Le portail, fait de bois de cèdre, et les fenêtres laissaient passer les rayons du soleil étincelant.

Dans un groupe d’élèves qui surveillait le château, il y avait deux fées, dont les noms étaient Rosalie et Jeanne et deux sorcières, qui s’appelaient Anaïs et Irina. Et leur licorne de compagnie, Comète, les suivait fidèlement.

Cependant, dans la cantine royale du château, une ogresse, dont le nom était Miss Pavy, était très triste car les élèves gâchaient la nourriture. Elle était vêtue d’une robe à trous, d’une paire de chaussures noires et elle avait un tissu enroulé dans ses cheveux. Elle était si en colère qu’elle appela un sorcier pour abattre un maléfice sur le château. Les professeurs se transformèrent en crapauds et les élèves se métamorphosèrent en enfants hideux, irrespectueux et cancres. Sauf le petit groupe qui n’était pas au château à ce moment-là .

Quand le groupe revint de sa sortie, deux élèves leur coupèrent la route pour leur dire ce qui s’était passé le matin-même au château. C’est ainsi qu’Anaïs, Irina, Rosalie, Jeanne et Comète unirent leurs forces pour vaincre ce sortilège.

En entrant dans la cour du château, la statue commença à prendre vie, le groupe était stupéfait. Pour vaincre cette statue, les deux sorcières du groupe lui jetèrent un sort de pétrification. La statue redevint immobile. Elles entrèrent dans le château, mais Anaïs déclencha un piège. Le groupe courut et se cacha au CDI où il trouva un grimoire magique pour rompre le sortilège du château. Le grimoire disait qu’il fallait faire rire une ogresse grâce à une baguette magique. Le groupe alla à la cantine, prit la baguette et Rosalie chanta l’incantation qui fit apparaître un ogre grand et robuste. Miss Pavy était si joyeuse d’avoir un autre ogre à ses côté qu’elle sourit.

Le sortilège se leva du château, tout redevint comme avant, la nourriture mangeable et les deux ogres tombèrent amoureux et eurent beaucoup d’enfants.

Irina, Jeanne, Rosalie et Anaïs

 

L’écharpe magique

Il était une fois un merveilleux royaume qui s’appelait Jean-Monnet. Dans ce monde vivaient des fées professeurs, des élèves doux comme de la soie ou encore coulaient des fontaines de chocolat. Le roi avait un château en argent dont le premier étage était en bronze, les salles en or massif et le dernier étage bleu avec des paillettes scintillantes. Dans ce palais, les fées enseignaient particulièrement bien. Parmi elles, se trouvait une professeur qui donnait des cours depuis son plus jeune âge et qui s’appelait Pavylili. Cette belle fée avait les cheveux noirs et autour de son cou brillait une écharpe porte-bonheur d’un bleu azuréen.

Cependant, un élève prénommé Dagobert, qui était le plus turbulent de tous, adorait le mage Mialocq qui, à son grand désespoir, avait quitté le royaume pour un autre. Furieux, il jeta une malédiction sur le royaume, transformant les lutins du self en ogres, le hamster de la salle EG3 en loup terrifiant et les surveillants du couloir en gobelins maléfiques. Les professeurs, quant à eux, furent changés en monstres de tout genre. Pavylili ne fut heureusement pas touchée grâce à son écharpe magique car c’était une professeur de formules magiques et elle connaissait tous les sortilèges sauf un : celui qui était inscrit dans le livre du CDI à la page cent, qui correspondait également à l’âge du palais.

C’est ainsi que notre héroïne décida de sauver le palais. Mais, pour cela, elle devait affronter le terrible monstre du CDI pour récupérer la formule magique. Sur son chemin, elle croisa le loup de l’EG3. Elle voulut faire un détour mais il lui barra la route. Terrifiée, Pavylili chercha une solution. La seule qui lui vint à l’esprit était de l’affronter. À coup de baguette magique, elle parvint à le méduser et poursuivit son chemin. Elle arriva enfin devant l’entrée argentée du CDI et entendit de lourds pas s’approchant de la porte qui s’ouvrit brusquement, la projetant à l’autre bout du couloir. Elle se précipita dans la salle, profitant que la porte était ouverte, esquiva de peu les attaques du Dragon et courut chercher le grimoire magique qu’elle brandit d’une main. À cet instant, tous reprirent leur état normal. Les gobelins se transformèrent en surveillants, les ogres en lutins et le loup de l’EG3 en hamster. Lorsque Dagobert apprit la nouvelle, il quitta le royaume pour ne plus jamais revenir. Le palais reprit son apparence normale et tout redevint comme avant.

Kristen, Lana, Kelly et Nathan

 

Une terrible décision

Il était une fois un royaume merveilleux qui s’appelait Jean-Monnet où tous les élèves étaient surdoués. Ce château, blanc et doré, était dressé sur une colline enchantée au bord de la mer au sable de sucre blanc. Tout le monde vivait en parfaite harmonie, professeurs et élèves. Protégé par les trois gardiens, la magicienne Pavylili, dotée d’un chapeau en confettis, le chevalier Mialocq accompagné de son poney Tic-Toc et la fée Aurore avec des tresses en or ; le château était invincible.

Mais un jour, le roi Chabanon refusa l’augmentation d’Emmie Bonbon qui entra dans une colère rouge... bonbon. Elle décida de plonger le royaume dans un hiver éternel grâce à un cristal ensorcelé où le froid et la nuit régneraient à jamais. Emmie Bonbon était une AVS respectée qui reflétait la joie de vivre, jusqu’à la cruelle décision du roi Chabanon qui la transforma en une sorcière machiavélique ! Le cristal noir, situé au plus haut point du château, répandit son pouvoir sur toutes les salles du collège et les campagnes alentours. Cette situation devint critique, élèves et professeurs tombèrent malades suite à la température glaciale qui régnait à travers les couloirs du collège.

C’est ainsi que la magicienne, le chevalier et la fée unirent leurs forces pour briser le sortilège. Dans un premier temps, ils décidèrent de se rendre dans la salle de musique pour récupérer la harpe magique qui permettait de briser le cristal grâce à sa mélodie perçante. Le seul problème, était de dérober la harpe gardée par Mme Loudini transformée en loup gourmand. Heureusement, ils réussirent à l’attirer grâce à un steak ensorcelé par la magicienne pour endormir Mme Loudini. Ainsi, avec cette stratégie, ils réussirent leur premier défi : récupérer la harpe. Ensuite les héros se dirigèrent vers le CDI, détenu par Mme Claudel, une ogresse ayant mauvais caractère et ne voulant pas prêter ses livres. Heureusement, la fée eut une miraculeuse idée : ensorceler une flèche, fabriquée par le chevalier, afin de paralyser l’ogresse. Le chevalier tira de toutes ses forces et visa le front.

Mission réussie !

Armés de la harpe et du grimoire, ils montèrent au plus haut point du château et jouèrent la perçante mélodie. Soudain, le cristal se brisa en mille morceaux alors qu’Emmie Bonbon se réveillait d’un sommeil profond. Le sortilège s’évanouit en une nuée de papillons. Les maladies disparurent et le soleil brilla de mille feux à nouveau. Le royaume redevint aussi paisible qu’autrefois.

Fanny, Chiara, Nashka et Cléa

 

Situation désespérée, héros démesurés

Il était une fois, un royaume merveilleux, le royaume Jean-Monnet, dans lequel vivait un roi, M. Chabanon, et une reine, riches avec leur tenues de soie brodées d’or. Ce royaume était gigantesque comme une pyramide de mille éléphants. IL était tellement grand qu’il y avait trois-mille-cinq-cents salles et une piscine mesurant cinq-mille hectares. Dans les murs étaient incrustés des rubis et des émeraudes. Dans la cour de ce royaume, il y avait une fontaine en diamant, qui était d’un bleu si profond qu’on aurait dit le ciel. Cette dernière rejetait l’eau la plus pure qu’il n’ait jamais existé. Dans le jardin, il y avait une forêt infinie où se trouvaient des milliers d’animaux tous différents les un des autres. Des arbres faisaient pousser des fruits succulents qui permettaient d’apprendre les leçons en une seconde. Les sujets du roi étaient des elfes de mathématiques et de français, des êtres sur intelligents, possédant tous les diplômes possibles et inimaginables.

Au milieu de ce paradis géant, vivait un être qui surpassait tout le monde : en mathématiques, en français, en histoire et même en géographie.

Mais un jour, Mme Mal-à -la-patte, la sœur du directeur M. Chabanon, jalouse de son succès et de ses exploits, décida de jeter un sort au château. Ce paradis devint un enfer, les elfes de mathématiques se transformèrent en elfes de la tricherie, les élèves en sorcières et sorciers. Mais une personne et une seule résista au sortilège : Daniel-le-tout-puissant, la personne la plus intelligentes du monde. Quand Mal-à -la-patte entra dans ce château, elle se transforma en sorcière laide, féroce, avec des dents tranchantes comme des lames de rasoirs, un grand nez pointu et une ouïe très développée. Elle possédait pour unique arme un bouclier on os.

C’est ainsi que Daniel-le-tout-puissant et Dalfgan, qui était arrivé de nulle part pour aider celui-ci à vaincre Mal-à -la-patte, décidèrent de venir à bout du sortilège. Ils s’aventurèrent dans la cuisine maléfique où se trouvait Philou le cuisinier transformé en monstre à cause du sort de reproduction humaine de Mal-à -la-patte. Philou était un monstre à six bras huit têtes et trois queues, il était cruel et musclé mais pas assez pour Dalfgan qui l’assomma d’un coup de bâton.

Après avoir vaincu Philou, le monstre de la cuisine, ils marchèrent dans les couloirs en direction du C.D.I. où ils trouvèrent un ogre mangeur de manuels. L’ogre fonça droit sur les héros, mais ces dernier étant plus rapide, l’esquivèrent puis le ligotèrent.

Les héros cherchèrent Mme Mal-à -la-patte dans tout le château, il la trouvèrent dans le bureau de son frère, transformé en caverne. Dalfgan se précipita sur la sorcière, prit son bâton, le leva et frappa le sol avec une puissance si phénoménale que Mme Mal-à -la-patte tomba de l’estrade. Daniel-le-tout-puissant profita du déséquilibre pour l’assommer, et grâce à son épée de légende détruisit le cœur du sortilège.

Le royaume redevint merveilleux comme avant, avec un soleil magnifique. Les elfes redevinrent intelligents et les élèves aussi. Nos héros vécurent heureux et Dalfgan sauva plein d’autre monde. Mais c’est une autre histoire !

Yanis et Paul